ITB : une clé vers la banque
Connu dans 25 pays, l’Institut Technique de Banque (ITB) délivre une formation d’enseignement supérieur visant au développement des compétences de collaborateurs techniciens ou managers de proximité, dans la banque de détail.
D’une durée maximale de deux ans, la formation de l’ITB accueille des candidats de profils diversifiés, sans limite d’âge. Elle s’adresse à ceux qui ont acquis un bon niveau de connaissances générales et de techniques bancaires, par formation initiale et/ou professionnelle. Un test d’évaluation est mis à la disposition des établissements financiers qui souhaitent y inscrire des collaborateurs.
Quarante journées d’étude maximum
Le cursus s’articule autour de différents formats d’utilisation. Selon leur niveau, les étudiants peuvent suivre le cycle diplômant complet, bénéficier d’un parcours “allégé”, avec dispenses, ou passer simplement une partie des modules de formation, dans une perspective qualifiante. Sous sa forme la plus complète, la formation regroupe 40 journées d’étude, 24 jours d’expertise en face-à-face pédagogique et 16 jours de mise en situation sur des problématiques professionnelles privilégiant une approche transversale des métiers. L’ITB compte deux implantations régionales, à Nice et Marseille. Il s’inscrit aussi dans le cadre élargi du Centre de formation de la profession bancaire, organisation délivrant d’autres certifications professionnelles, ainsi que des diplômes d’État, bac + 2, licences et masters.
IBF : une nouvelle approche de la formation
Président de l’Institut Bancaire de Formation (IBF), Jérôme de Rocquigny l’assure : le secteur bancaire aura un fort besoin de main-d’œuvre ces prochaines années.
Basé à Nice, Marseille, Saint-Étienne et Valence, l’Institut Bancaire de Formation propose plusieurs formations, depuis le BTS banque à bac + 2 jusqu’au certificat de spécialisation bancaire équivalent à bac +4. Aux étudiants déjà diplômés, il peut aussi délivrer le diplôme européen d’études supérieures de la banque, un 2e cycle orienté bancassurance et reconnu par un nombre important de professionnels.
Une formation en alternance, avec donc une intégration progressive de l’étudiant dans le monde de l’entreprise. Il est possible de la suivre en choisissant une option monégasque. “Les étudiants y sont formés au trusting, aux techniques du offshoring ou encore du crédit luxembourgeois, qui n’ont pas cours en France”, précise Jérôme de Rocquigny. “On a également incorporé à la formation 60 heures de déontologie et de lutte anti-blanchiment”.
Des métiers porteurs
Tous diplômes confondus, 80 % des anciens étudiants de l’IBF entameraient une carrière professionnelle après leur formation. Son président juge que d’ici 2015, beaucoup de banquiers partiront à la retraite. Sa vision personnelle du marché : “Aujourd’hui, la banque est un secteur très contrôlé. On travaille donc beaucoup sur l’image, la confiance. Et à ce titre, ce qui est recherché, ce sont des collaborateurs capables de générer du chiffre d’affaires qualifié”.
