Même si le financement d’un mégayacht par paiement comptant est possible, il est souvent préférable de financer le projet, dès la construction, d’une unité supérieure à 40 mètres, ce qui permet de ne pas mobiliser une partie trop importante de liquidités.
Les Banques qui proposent ce genre de financement précisent qu’il ne s’agit pas d’obtenir un avantage fiscal important, mais de jouer sur un effet de levier, d’autant plus intéressant que les taux d’intérêt sont actuellement bas.
Les dossiers de financement sont parfois complexes. Ils nécessitent souvent l’intervention de professionnels du secteur maritime, de conseillers financiers et fiscaux, souvent sous la forme de family offices. L’attente de confidentialité requise pour ses opérations est respectée. En considérant le mégayacht comme un actif, le risque d’une perte totale par naufrage est très limité et la dépréciation de sa valeur liquide assez lente. Certains (rares) acquéreurs sont même prêts à racheter immédiatement, plus cher, un yacht neuf déjà vendu, pour en disposer sans attendre les habituels délais de construction.