L’ACI « The Financial Market Association” favorise depuis 1992 le développement des liens professionnels et amicaux entre les acteurs de la Place financière monégasque, et promeut également la formation. Nous avons rencontré son Président, Robert LAURE.
L’Association est très active. Comment a-t-elle traversé le dé-confinement ?
L’ACI promeut la formation et l’application des règles déontologiques de la profession financière. Par nos actions, nous contribuons au développement de la profession bancaire à Monaco, et bien-sûr, nous avons été perturbés par le COVID-19. Heureusement, concernant la formation, le planning des cours a pu être tenu, à l’exception du dernier sur le risk management. Mais depuis le 9 octobre dernier, 17 cours ont été dispensés gratuitement, sur huit thèmes majeurs : trésorerie, devises et change, marchés de taux, macroéconomie et géopolitique, actions, produits dérivés, produits structurés, gestion d’actifs. Et nous remarquons systématiquement une belle participation aux cours.
Vous aviez également prévu un colloque ?
Effectivement. Notre colloque annuel aurait été lié à la dernière formation, et devait présenter les risques de l’investisseur en conformité avec l’Investissement Socialement Responsable. Nous souhaitions un orateur de premier ordre pour faire rayonner encore davantage l’association, et notre choix s’était porté sur Christian GOLLIER, Directeur Général de Toulouse School of Economics (TSE).
Ce centre de recherche et de formation de renommée mondiale réunit plus de 150 enseignants-chercheurs parmi lesquels Jean TIROLE, lauréat du Prix Nobel d’économie 2014.
Le binôme Christian GOLLIER et Jean TIROLE ont corédigé le rapport du GIEC, ce Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat. Ils ont synthétisé les travaux publiés de milliers de chercheurs, analysant les tendances et les prévisions mondiales en matière de changements climatiques. Il aurait été passionnant d’écouter Christian GOLLIER. Ce n’est que partie remise.
Les web conférences ayant été particulièrement utilisées pendant la période de pandémie, cela vous inspire pour l’ACI ?
Oui, nous pourrons imaginer qu’un certain nombre de cours soient donnés en visioconférences, si cela est plus pratique pour les intervenants, et pour les participants. Des conférences seront néanmoins conservées en présentiel, et nous organiserons, comme par le passé, nos pots de l’amitié, et nos compétitions de golf. Être membre de l’ACI, c’est aussi appartenir à un réseau bien réel, et très actif.
Nous allons d’ailleurs nous réunir bientôt car le Bureau de l’association devait être modifié fin mars. Mon mandat touche à sa fin, après trois renouvellements, il faut savoir passer la main…