BNP Paribas est extrêmement sensible aux enjeux liés au Capital Naturel. C’est la raison pour laquelle, en novembre dernier, Mme Françoise PUZENAT, Directrice de Territoire Monaco, a souhaité s’associer à un acteur local de référence, le Centre Scientifique de Monaco, pour l’organisation d’une conférence sur le thème : Capital Naturel : Enjeux et Solutions pour un Futur Durable.
« Je suis ravie que BNP Paribas soit aux côtés du CSM qui fait un travail remarquable à Monaco autour des enjeux liés au capital naturel. La préservation du capital naturel est fondamentale, tant pour les générations actuelles que futures. Les banques ont un rôle à jour dans l’adaptation des critères de financement pour une meilleure prise en compte de ces enjeux. Le Groupe BNP Paribas s’est doté, dès 2010, de politiques sectorielles strictes pour encadrer ses activités de financement et d’investissement dans les secteurs les plus à risque pour l’environnement. Le Groupe a également décidé de consacrer d’ici 2025 4 milliards d’euros de financement aux entreprises contribuant à la protection de la biodiversité terrestre et marine. » a déclaré Françoise PUZENAT.
Pour la première fois à Monaco, cette conférence a réuni un panel d’entrepreneurs, économistes, chercheurs et scientifiques, autant d’institutions internationales engagées dans la préservation du Capital Naturel. Trois sessions ont été consacrées aux Institutions philanthropiques et intergouvernementales, aux Entreprises et Startups et à des acteurs majeurs de la Finance. L’occasion pour chacun des intervenants d’échanger sur les initiatives innovantes de leurs secteurs respectifs. Cette conférence s’est poursuivie par un workshop multidisciplinaire de deux jours dont le but était de définir le Capital Naturel non seulement maritime mais aussi terrestre, pour pouvoir en faire une évaluation économique et l’inclure dans la richesse nationale.
Pour préserver notre Capital Naturel, la Science, l’Économie et la Finance ont tous un rôle à jouer.
« Mettre un coût sur le stock naturel met en lumière sa valeur écosystémique interne résultant de la synergie entre la science et l’économie, enfin intégrées. Afin de protéger l’environnement et sa précieuse biodiversité, nous devons interagir pour influencer positivement les décideurs » souligne le Professeur Denis Allemand, Directeur Scientifique chez CSM. « La Nature peut nous aider en fournissant des outils efficaces pour lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité. Fédérer le monde économique et financier dans un projet commun avec la recherche scientifique est certainement une démarche gagnante et nous sommes déterminés à y contribuer pleinement » renchérit le Docteur Nathalie Hilmi, Chef de Section de l’économie de l’environnement chez CSM.
Depuis 2010, BNP Paribas déploie des politiques de financement et d'investissement restrictives dans les secteurs les plus à risque pour le climat, notamment afin de lutter contre la déforestation. Plus récemment, le Groupe a renforcé ses actions pour sauvegarder le capital naturel de zones particulièrement sensibles en matière de biodiversité. Depuis 2020, BNP Paribas s’engage notamment à ne pas financer de projet d’exploration ou de production de pétrole et gaz en Arctique offshore ou dans l’Arctic National Wildlife Refuge ; ne pas inclure dans ses activités de trading les exports de pétrole par voie maritime à partir des Amazon Sacred Headwaters, dans la région d’Esmeraldas en Equateur ; enfin, ne fournir de produits et services financiers qu’à ses clients ayant une stratégie « zéro déforestation » d’ici 2025 parmi ceux produisant ou achetant du bœuf ou du soja issus de l’Amazonie et du Cerrado au Brésil.