Filippo Colombo , Président Délégué, et Bruno Frateschi, Administrateur Délégué, sont les deux fondateurs de VOLTYLAB « Investments & Partnership ». Travailler avec un nombre de partenaires restreints, en toute franchise, indépendance, et en toute transparence, voilà l’ambition de leur entreprise.
Quand a été créé Voltylab ?
Le début de notre activité remonte au quatrième trimestre 2015, alors que nous avions engagé le processus d’agrément C.C.A.F (Commission de Contrôle des Activités Financières) en début d’année. Nous ne sommes pas à proprement parler une Société de Gestion. Nous avons le droit de passer des ordres, mais notre métier est plutôt de servir d’intermédiaire entre des clients professionnels, les gestionnaires de fortune, et les fournisseurs de produits structurés. Nous effectuons, pour nos clients, une synthèse sur le marché international des produits structurés. Car les fournisseurs sont nombreux, et partout dans le monde : France, Suisse, Allemagne, Autriche, Luxembourg, Royaume Uni. Ce sont de grosses banques comme la Société Générale, Morgan Stanley, Goldman Sachs… qui commercialisent ce type de produits depuis très longtemps.
Nous sommes deux anciens de la Commerzbank Corporates & Market. Nous nous sommes connus à Londres, dans les années 2000. Certains de nos clients souhaitaient se développer à Monaco, nous les y avons aidés. Ils nous suivent depuis cette date. Ce sont des partenaires depuis près de quinze ans. Nous travaillons avec un cercle restreint de partenaires qui comprennent notre valeur ajoutée : nous défendons leurs intérêts, lorsqu’il y a lieu, contre les grosses institutions financières. Nous mettons à leur disposition notre savoir-faire (il faut très bien connaître les produits structurés pour ne pas être surpris) et nos volumes nous garantissent une certaine force de frappe.
C’est-à-dire ?
Les Gestionnaires de Fortune externalisent leurs services pour obtenir compétences et garanties. Lorsqu’un gestionnaire demande un produit à une contrepartie, nous lui obtenons des conditions beaucoup plus attractives. A ce jour, nous avons traité un minimum de deux produits structurés par jour ouvré, soit environ cinq cents à l’année, pour un volume supérieur à 500 millions d’euros.
Quelle est votre valeur ajoutée ?
Nous détestons le manque de transparence. Pour préserver les intérêts des clients, nous avons créé un support informatique, Voltyfeed, qui permet une assistance totale sur la vie d’un produit, pour ne jamais en perdre le contrôle. C’est une base de données qui gère la performance, les types de produits (les produits sont structurés par profil de risque), et qui permet au client de gérer tous les risques, pendant toute la durée de vie d’un produit structuré. C’est notre valeur ajoutée journalière, qui fait gagner du temps aux gestionnaires de fortune, et leur permet d’expliquer le marché à leurs clients de manière simple et systématique.
Il y a dix ans, le marché des produits structurés a été décrié. Cependant, ce sont des produits très intéressants, qui peuvent faire gagner de l’argent au client, à condition qu’on les construise, et qu’on les suive, méticuleusement. Nous regardons toujours le résultat possible du point de vue du client final. On ne conseille que ce qui nous semble correct pour lui, pas pour les intermédiaires. C’est son capital qu’il met en jeu, et l’on a choisi de le défendre, sur le long terme.