CARAX, société d’intermédiation boursière, va bientôt fêter ses dix ans de présence en Principauté. Nous rencontrons Stéphane Krief et Jean-Louis Didier, les co-présidents de la société.
Votre activité
Carax Monaco SAM est une Société de Gestion courtier en valeurs mobilières, installée à Monaco depuis 2006. C’est une filiale d’une société de courtage exerçant la même activité à Paris depuis août 1999. CARAX est un courtier technologique spécialisé dans la négociation d’ordres, selon des techniques mathématiques éprouvées.
Nous sommes dans un environnement réglementé soumis, à Paris, à la régulation de la Banque de France et de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) et à la régulation de la CCAF (Commission de Contrôle des Activités Financières) à Monaco. Notre métier est d’intervenir en tant qu’intermédiaire sur différentes valeurs mobilières, des actions, des dérivés ou des titres de créance. Notre clientèle est uniquement institutionnelle, basée à Londres et en Europe occidentale.
Nous sommes rattachés réglementairement aux Société de Gestion, même si nous ne faisons pas nous-mêmes de la gestion. Notre métier est clairement l’intermédiation boursière dans le cadre de notre agrément pour la réception/transmission d’ordres. Le fait d’être bien diversifiés nous permet de résister aux effets de cycle.
Pourquoi vous être installés à Monaco ?
Nous souhaitions recruter des hauts profils de la City, qui voulaient rejoindre la société dans un environnement qui leur était favorable. Des traders, des brokers anglais à l’origine, qui souhaitaient être à Monaco. C’est à cette occasion que nous avons demandé un agrément, et que nous avons ouvert nos bureaux en Principauté. Nous sommes contents de cette décision dans un environnement propice aux affaires. Nos commerciaux étant très sollicités, Monaco est attractif à tous points de vue : les avantages fiscaux pour les résidents, la sécurité, le cadre de vie.
Aujourd’hui, nous comptons neuf salariés à Monaco. Au départ, uniquement focalisés sur les actions, nous travaillons dorénavant aussi sur les dérivés et les obligations, et nous étendons le spectre des produits que nous proposons à nos clients depuis Monaco. Nous souhaitons continuer de développer les produits obligataires et les produits dérivés. Nous réfléchissons à d’autres classes d’actifs si nous en avons l’opportunité.
Quel type de clients avez-vous ?
Nos clients sont des institutions : des hedge funds, toutes les très grosses banques internationales actives sur les marchés, ou bien des institutions européennes, des assureurs ou des caisses de retraites, des institutions monégasques, des banques monégasques. Nous n’avons pas de clientèle privée.
Que pensez-vous de la Place monégasque ?
Nous avons été très bien accueillis. Nous fêterons les 10 ans de Carax sur la Place en 2016.
Nous apprécions beaucoup le rôle de l’AMAF, qui communique très bien sur toutes les évolutions réglementaires, les évolutions des activités des autres établissements financiers, et qui facilite les échanges entre confrères.
La réglementation à Monaco est selon nous assez bien équilibrée : exigeante pour protéger les intérêts des investisseurs, mais sans être dissuasive.
Nous notons une évolution très forte en matière de lutte contre le blanchiment, qui a permis d’améliorer nettement l’image de la Principauté au niveau de la clientèle institutionnelle. Pour cette dernière, Monaco est maintenant une place financière reconnue, qui convient à nos clients et qui est propice au développement des activités financières.