CHURCHILL CAPITAL : « Monaco, c’est la bonne décision »

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En 2000, Patrick Churchill et son associé, Justin  Hilbert, tous deux anglo-saxons, montent une société  de conseil en investissements aux Bermudes : conseil stratégique global, expertise et courtage d’Hedge Funds, trading, corporate banking, private equity… Le spectre est large. Leur marché principal est alors européen, et ils s’interrogent sérieusement sur l’opportunité de déplacer leur siège à Londres.

Mais, outre l’extrême densité de la place où s’imposer reste un challenge, la qualité de vie londonienne ne les motive pas vraiment. Monaco semble alors être l’alternative idéale. Ils s’installent en Principauté en 2002, et pendant 3 ans, cherchent de nouveaux partenaires et de nouveaux clients. Si, au début de l’activité, en 2003, les banques représentent 50 % de leur clientèle, ils travaillent actuellement  davantage avec des sociétés de gestion, et Churchill Capital est passé de 5 à 15 personnes en Principauté.  Les profils des collaborateurs, à haute valeur ajoutée, sont pour partie recrutés sur place, à l’International University of Monaco.

L’entreprise a désormais atteint sa vitesse de croisière, et s’attelle à toujours plus de développement. Ses principaux marchés : l’Europe de l’Ouest, l’Asie et l ‘Amérique du Nord. D’où des bureaux situés à Londres, Melbourne, aux Bermudes, à Singapour et à New York. Les éventuels déplacements sont facilités par l’aéroport international, à quelques minutes en voiture, ou en hélicoptère.

Patrick Churchill ressent une volonté de la Place financière monégasque de s’étoffer, se diversifier, d’atteindre une masse critique. De nombreux  experts, pratiquant différents métiers, souhaitent dorénavant s’y installer : on y trouve des courtiers, des gestionnaires de hedge funds et des family offices. En termes de réglementation, les apports du SICCFIN et de la CCAF sont très importants, pour démontrer le professionnalisme de la Place, qui voit égalementLondres ou New York, évoluer vers toujours plus de régulation. Pour les clients potentiels, le fait d’avoir un cadre juridique défini est rassurant. Ils apprécient également l’écoute attentive des professionnels et le bilinguisme des acteurs de la Place.

Lorsque l’on prend en compte, de surcroît, la qualité de vie : la sécurité du pays, l’éducation de très bon niveau dispensée aux enfants, le bilan est extrêmement positif. Patrick Churchill en est convaincu : l’installation en Principauté était LA bonne décision.